"Un homme prie devant un petit autel près du pont, il lève la tête et regarde la rivière, le contre-jour matinal. Il n'a pas appris à méditer, la nature est sa contemplation, une communion."
Bernard Giraudeau - Cher Amour - éd Métaillié
Ce passage m'a interpellé, je m'y suis reconnue, moi non plus je n'ai pas "appris" à méditer, par contre, depuis l'enfance, j'ai passé de longues heures seule dans la nature à écouter le chant des ruisseaux, à observer les rythmes de la vie, l'impermanence, la beauté des fleurs ou la violence des orages, la course des nuages, la grâce et la rudesse... La nature a toujours été, pour moi qui suis très contemplative, une source d'apaisement. Assise au pied des arbres j'ai découvert le silence intérieur et la force de la présence. La joie d'être là, simplement...
OUI.
RépondreSupprimerC'est une force aussi.
Et tant d'imaginaire de la vie !
L.
Coccinelle... comme une coccinelle avec un nez rouge sur un balcon !?!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le L. en bas.
Merci pour ce joli commentaire Lôlà :)
Ecouter ,regarder,apprécier et aimer la nature ,mais qu'on est bien assis au pied d'un arbre .
RépondreSupprimerBisous et douce journée .
Thérése .
Oui, Thérèse je suis bien d'accord avec toi !
RépondreSupprimerDouce journée à toi aussi :)
Ce matin la coccinelle a mis un brin. Et en lisant ton texte de lui elle pensait à B. Giraudeau qui luttait, luttait...pour la beauté de la vie et avec toute la spiritualité qui l'accompagnait dans son chemin. Ce midi, et bien, ce midi....Le coeur serré j'ai.
RépondreSupprimerEh bien, Lôlà... c'est toi qui m'apprends cette triste nouvelle, certes je le savais très malade, il en parle d'ailleurs avec discrétion et élégance dans ce Cher Amour que je suis juste en train de terminer... moi aussi j'ai le coeur serré, je ne peux que vous conseiller de lire ses livres qui son des pépites d'humanité, Les dames de Nage c'est une merveille. Tu vois Lôlà je voulais te demander si tu avais lu quelque chose de lui car son univers me paraît très proche du tien...
RépondreSupprimerPas lu. Chouette, à lire ! Et ce sera de lui qui continue. J'aime.
RépondreSupprimerL'anné dernière le cancer m'a bouffé trois personnalités belles
Bashung, Lhasa et ma Kriss de Fce Inter. Et puis tous les autres, bien sûr.
"j'allais vers un abîme, dit il, je n'étais pas étonné du cancer" . La maladie est en nous, c'est ce que je crois. je ne crois pas à " être en bonne santé". Nous sommes et nous avons tout pour nous détruire. Le chemin de chacun. Et un jour partir, le coeur ouvert, je l'aimerais...
Oui, Lhassa et Kriss je les adoraient aussi... Lhassa c'est étrange je ne peux encore rien écouter d'elle sans que les larmes me viennent aux yeux. Je n'ai pas tout lu de Bernard Giraudeau, j'ai plusieurs livres de lui qui attendent dans ma bibliothèque il y aura donc encore de bons moments en sa compagnie... C'est beau de laisser d'aussi jolies traces après son départ...
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