Dans la ferme où j'ai grandi, il y avait tout contre la maison un grand poirier qui surplombait un puits avec une margelle magnifique.
Au printemps, le vieux poirier se couvrait de fleurs qui attiraient les abeilles par milliers et quand l'automne arrivait elles s'étaient métamorphosées en fruits magnifiques que les adultes cueillaient en grimpant sur une échelle. Pendant ce temps, mes cousins et moi nous montions dans le grenier, ouvrions la lucarne et là nous n'avions qu'à tendre les bras pour attraper les fruits délicieux. Nous nous asseyions au milieu des tas de blé qui répandaient leur chaud parfum de champs ensoleillés. Alors nous mordions à pleines dents dans les poires juteuses et pendant que le jus sucré coulait entre nos lèvres, le temps semblait suspendre sa course....
Pour une amie de la prairie amoureuse des poiriers.
sous vos belles poires je réponds à votre question faiseur de neige
RépondreSupprimerje suis conteuse, actrice, et coach de vie avec mon jeu du torchon pour faire un coup de grosses poussières aux choses qui obstrue le bonheur
et j'anime des ateliers d'écriture
ancienne fermière au pays basque j'ai plusieurs cocotte dans des poulailler différents
la crise tue les petites gens sans subventions
alors j'écris en cherchant de inser nouveaux mais tout le monde est écroulé voilà ma chère chronique de la prairie
Merci pour toutes ces précisions Frankie, j'adore votre expression "j'ai plusieurs cocottes dans des poulaillers différents"
RépondreSupprimerMais à la base ça n'était pas vraiment une question je me faisais juste la réflexion que "faiseur de neige" c'était un métier fantastique dans un monde qui a tant besoin de poésie et de fantaisie...
Je n'ai qu'un seul arbre dans mon jardin. C'est un poirier. Quand je suis arrivée dans cette maison, le poirier était mort. J'attendais mon fils, pendant mes neufs lunes, j'allais me réfugier pour lire au pied de cet arbre. A la naissance de mon fils, il a fleuri!
RépondreSupprimerC'est bien à toi que je pensais Mirontaine, tu avais déposé un très joli brin d'herbe, il y a déjà quelques saisons de cela, dans lequel tu racontais ton amour pour ce poirier et son histoire, ça m'avait marqué, j'avais trouvé cela très beau...
RépondreSupprimerCoucou
RépondreSupprimerAvant de me coucher avec un bon livre, je te vois croquer ces poires de jardin. Une belle image.
Citrouille de nuit... ah, ah... bonne nuit à toi et... à cendrillon si c'est toi qui, ce soir, te transformes en carosse pour la récupérer à la sortie du bal !!!
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