Mon père ayant été hospitalisé quelques jours, je me suis occupée de sa maison pendant son absence. Alors que je cherchais des graines pour nourrir les oiseaux, j'ai poussé la porte du vieux poulailler abandonné. Je ne sais pas si vous voyez à quoi ressemble un poulailler abandonné, c'est sale, sombre, des toiles d'araignées pendent du plafond, il y a de la poussière partout, quelques plumes s'envolent. Et là, au milieu de tout cette grisaille, une lumière. Aujourd'hui le poulailler sert à entreposer les plantes pendant l'hiver en attendant des jours meilleurs, et c'est là que l'abutilon a fleuri. Couvert de lanternes jaunes, éclatantes, il est comme un îlot de vie au milieu de la désolation. Je suis allée lui chercher un peu d'eau, pour l'abreuver, certes, mais surtout pour le remercier d'être là.
Celui-ci fleurit dans mon bureau, plusieurs fois par an ...
La nature qui fait son bonhomme de chemin, sans nous, belle et sûre, fragile et réconfortante. C'est gai.
RépondreSupprimerBon et puis j'espère que ton père va mieux....
Oui, elle suit son rythme et nous réserve de jolies surprises, oui, mon père va beaucoup mieux, merci pour lui. :)
RépondreSupprimerelle est magnifique cette fleur, je ne connaissais pas. La beauté pousse partout c'est un bel espoir.
RépondreSupprimerN'est-ce pas quelle est belle ? oui Sissy, on peut trouver la beauté dans les lieux où l'on ne croirait jamais la trouver, il faut juste pousser la porte...
RépondreSupprimerElle est magnifique, si volontaire et si éclatante ! Une renaissance révélée derrière cette porte poussée !!!
RépondreSupprimerTendresse à toi, Mystère adorée !
je ne connaissais pas du tout cette plante-fleur.. je trouve qu'elle ressemble un peu à l'hibiscus.
RépondreSupprimerTrès beau et quel joli cadeau de la trouver dans un endroit incongru : turlututu!
Pierre de Lune, oui, il faut sacrément avoir envie de fleurir pour le faire dans un endroit pareil de plus il faisait très froid alors que c'est un plante des pays chauds...
RépondreSupprimercroukougnouche, elle fait partie de la famille des hibiscus d'où la ressemblance... tulututu, c'est exactement ce qu'elle avait l'air de dire au froid, à la saleté, à la grisaille, turlututu, vous ne m'aurez pas, je fleurirai quand même !!!