Le mois de mai est celui de la cueillette de l'aubépine. C'est un moment de recueillement joyeux, une célébration de la nature et de ses dons. Par une fin d'après-midi ensoleillée, alors que bien souvent l'orage gronde au loin, je m'en vais dans les chemins et les prairies parfumées, un panier sous le bras, à la recherche de ces nobles dames blanches, fantasques et sages à la fois. J'ai un infini respect pour ces magnifiques arbustes qui semblent tout droit sortis d'un conte de fée. En fleurs, elles abritent des milliers d'insectes qui font vibrer l'air et à l'automne colorent les haies de leurs baies rouges, entre temps, elles se seront replongées dans un anonymat de verdure.
Tu as raison d'aimer les aubépines! Je les aime énormément aussi, elles sont si belles et fleurent bon, c'est un délice d'y plonger le nez! Quand je suis rentrée du désert de Djibouti, c'est une des premières fleurs qui m'a enchantée et j'ai eu carrément le coup de foudre! Depuis, j'en ai planté plusieurs dans le jardin et certaines ont même été apportées par les oiseaux, elles ont poussé toutes seules.
RépondreSupprimerJ'aime bien ta description, on s'y balade avec toi dans la tièdeur d'un mois de mai et le parfum des aubépines!
Merci Bee, je suis contente de ce que tu dis car c'était l'effet recherché, une balade auprès des aubépines comme si on y était !
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